Avis aux droitardés

Alain Soral dénonçait l’arnaque de l’antiracisme bien avant vous, ne s’arrêtait pas au milieu du raisonnement et surtout désignait les responsables !

Lisez au lieu d’écouter Frontières ou Cnews !

Extrait d’Alain Soral, Comprendre l’Empire, 2011



LA FIN DE L’ANTIRACISME OU LE MOMENT NOUVEAU-RÉACTIONNAIRE : MONTÉE D’ALAIN FINKIELKRAUT ET DÉCLIN DE JULIE DRAY (2002-2009)

Le sérieux de la gauche économique et sociale remplacé par l’antiracisme, cet antiracisme sera ensuite circonscrit au seul antisémitisme par la vague dite des « nouveaux réactionnaires ».
Une clique (Pierre-André Taguieff, Maurice G. Dantec, Elisabeth Lévy, Shmuel Trigano…) patronnée cette fois par Alain Finkielkraut, passé sans vergogne de l’anti-vichysme immigrationniste (pour raison biographique) au mépris haineux de l’Arabe et du Noir.
Un passage de la fausse gauche à la vraie droite – antisociale et raciste – motivé non pas par les dégâts infligés par l’idéologie antiraciste sur la cohésion nationale (montée du communautarisme victimaire, anticolonialisme rétroactif), mais par ses effets secondaires sur l’image d’Israël et la montée de l’antisionisme en banlieue.
Une idéologie antiraciste de plus en plus gênante, en effet, pour la domination du PS sur la jeunesse issue de l’immigration et l’image d’Israël auprès des jeunes de gauche, qui sonnera le déclin de SOS Racisme et un certain déclassement de son parrain Julien Dray, opportunément rattrapé par les affaires et, à défaut d’être jugé (réseaux maçonniques obligent) vertement « rappelé à la loi » en 2009…

LA DOUBLE ÉTHIQUE DE PLUS EN PLUS VISIBLE DE L’ANTIRACISME SIONISTE ET LA QUESTION SOUDAIN LOISIBLE DE L’IDENTITÉ NATIONALE

Dès lors, les thèmes du « danger de l’islam », voire d’une « certaine immigration » sur une identité nationale niée, pour ne pas dire méprisée jusque-là par les mêmes – et qui valurent à Le Pen d’être voué aux gémonies durant quarante ans – redeviennent des questions pertinentes, autorisées dans les médias.
À condition bien sûr que celles-ci soient traitées par des spécialistes de la double éthique du calibre du rabbin Bernheim ou du désormais omniprésent et omniscient Alain Finkielkraut, co-signataire avec Bernard Kouchner de la pétition contre le racisme anti-Blanc, tout en étant membre du comité central de la LICRA (depuis 1982) et même membre de son comité d’honneur depuis 2003.
On appréciera la performance du contorsionniste…

D’OÙ LA NOUVELLE DÉFINITION DE L’ANTISÉMITISME

Outre la réduction de l’antiracisme à la seule lutte contre l’antisémitisme – le racisme anti-Maghrébin pouvant désormais s’habiller de lutte contre le « fascisme vert », nouveau combat de Bernard-Henri Lévy – ce repositionnement d’une bonne partie des intellectuels communautaires ne sera pas sans conséquence sur la redéfinition de l’antisémitisme.
Antisémite ne voulant plus dire désormais : « raciste envers les juifs », mais comme le redéfinit Alain Finkielkraut lui-même dans un rare moment de lucidité : « antisioniste par antiracisme » ; ce dont cet adepte de la double éthique conclut en bonne logique qu’il faut donc en finir avec… l’antiracisme !

D’OÙ LA SCHIZOPHRÉNIE DE L’ANTIRACISME GAUCHISTE

Un repositionnement qui ne sera pas sans conséquence non plus sur leurs suiveurs et obligés gauchistes, désormais atteints de schizophrénie politique.
Des antiracistes gauchistes toujours immigrationsites, par haine des peuples enracinés (tradition trotskiste).
Mais désormais anti-islamistes, au nom de la défense de la laïcité (entendez : de la religion maçonnique).
Ce qui conduit finalement ces éternels idiots utiles, particulièrement bien représentés par Olivier Besancenot et Caroline Fourest, à protéger d’une main l’immigré musulman qu’ils menacent de l’autre…

(…)


MENSONGE DE LA COLONISATION ET DE LA DÉCOLONISATION

Au mensonge de la colonisation française, faite d’arrogance impériale pour oublier l’humiliation de la défaite de 1870 face à l’Allemagne – comme le rappelait Clemenceau – et de mauvais commerce – analysé en profondeur par Jacques Marseille – succèdera le mensonge de la décolonisation.
La décolonisation : soit, sous prétexte d’antiracisme, la fin des coûts que représentait la continuité républicaine : routes, casernes et autres infrastructures incarnant la « civilisation » chère à Jules Ferry… pour ne garder aux multinationales que les bénéfices : extractions des matières premières et commerce inégal.
Une colonisation plus discrète et enfin rentable – appelée aussi « Françafrique » – accomplie, ne l’oublions pas, avec la complicité des élites indépendantistes auxquelles les élites impériales redistribuent toujours, pour leur silence et leur collaboration (essentiellement dans la répression des mouvements indépendantistes authentiques), une belle part du gâteau…

DE LA CULPABILITÉ COLONIALE À L’ESCROQUERIE ANTIRACISTE

Ainsi, par la mascarade de l’antiracisme, succédant elle-même à la mascarade de la décolonisation, le peuple, constitué majoritairement d’ouvriers descendant de serfs – soit lui-même « colonisé de l’intérieur » – et qui n’a rien à voir ni jamais rien gagné à la colonisation, se voit traité de colon par un Français de fraîche date qui ne l’a jamais subie lui-même et qui, des deux, en est l’unique bénéficiaire, puisque sans l’épopée coloniale, ce Français-quand-ça-l’arrange crouperait encore au Gabon, ou sous la botte des généraux algériens très démocrates et partageux comme on sait !
Injure injuste envers le peuple de France par laquelle ce colonisé permanent entend bénéficier du privilège symbolique de l’éternelle victime ; sans oublier, si le devoir de mémoire accompagné de repentance progresse encore un peu, de réparations sonnantes et trébuchantes !
Une escroquerie morale doublée d’une aporie intellectuelle, puisque cette condamnation du colonialisme se fait au nom des « droits de l’homme », quand ces fameux « droits de l’homme » font partie intégrante du bagage colonial.
Une posture et une imposture d’ailleurs totalement contraires aux valeurs de l’islam, mais qui furent inculquées à cet ancien « pote », redevenu « indigène », par les éducateurs gauchistes et autres manipulateurs trotskistes de SOS Racisme, pour son plus grand malheur…

DERRIÈRE L’ANTIRACISME : L’IDÉOLOGIE DU MÉTISSAGE

Un antiracisme aberrant et contreproductif, puisqu’il pousse à la haine raciale aussi bien le Blanc injustement insulté, que le Noir qui voit dans le Blanc un éternel colon, derrière lequel se cache aussi l’idéologie du métissage.
Cette idéologie raciale du mondialisme, qui n’est pas l’apport réciproque du meilleur de deux civilisations pour donner le jazz musette de Django Reinhardt, mais la destruction de toutes les cultures enracinées par leur mixage forcé, débouchant sur le melting-pot, Babel et l’ilotisme.
Cette world culture de la maille du délinquant bling-bling en survêt et casquette en tous points libérale, illustrée dans tout son sordide par les gangs ethniques, mais tous identiques, des ghettos nord-américains.
Un métissage qui n’est rien d’autre que le colonialisme du mondialisme que nous subissons tous, souchiens comme indigènes…

L’ANTIRACISME AU SERVICE DE L’INÉGALITÉ SOCIALE : LE MENSONGE DE LA DIVERSITÉ

Un antiracisme qui, quand il n’est pas l’apologie du métissage, est l’apologie toute aussi néfaste du communautarisme.
Une « politique de la diversité » qui prétend – après les femmes, les jeunes et les gays – faire la promotion des « minorités visibles », mais qui consiste, en réalité, à pousser en avant quelques « collaborateurs » et « négros de service », style Fadela Amara et Rama Yade, renvoyés une fois usés à leur anonymat.
Une volonté de racialisation des rapports sociaux qui, outre renforcer les tensions ethniques en période de crise, ne sert qu’à masquer la baisse générale de l’égalité sociale et la panne de l’ascenseur républicain en régime néo-libéral…

DE L’ANTIRACISME À L’ANTI-ISLAMISME OU LE GRAND RETOURNEMENT (15 MARS 2004)

Un communautarisme et une racialisation des rapports sociaux qui s’accompagnent en sus, dans toute l’Europe, du grand retournement de l’antiracisme institutionnel en anti-islamisme (voir chap. 6).
Un retournement d’alliance, au nom de la laïcité, opéré sous la pression des réseaux maçonniques et sionistes, et sanctionné en France par la loi anti-foulard du 15 mars 2004, aggravée depuis par la loi anti-burqa du 14 septembre 2010.
Une stigmatisation orchestrée des musulmans, désormais désignés comme boucs-émissaires au peuple de souche touché par la crise, par ceux-là même qui les ont fait venir et poussés à l’agressivité anti-française, afin que la colère sociale légitime envers les élites mondialistes, fort peu musulmanes, se transforme en guerre civile inter-ethnique.
Un changement de cap qui s’est déjà traduit sur le plan politico-médiatique par l’éviction d’un Julien Dray au profit d’Alain Finkielkraut pour le discours d’élite ; suivi maintenant d’Eric Zemmour dans sa version grand public…


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