Pierre Gripari dénonce le racisme juif /2

J’ai malheureusement été forcé de censurer certains passages : la dictature sioniste est beaucoup plus intense et intransigeante en 2025 qu’elle ne l’était en 1975. Si ce livre était publié aujourd’hui, il serait directement attaqué et mis à l’index.


Extrait tiré de Frère gaucher ou le voyage en Chine, 1975


LETTRE 37 : Pierre Gripari, le 29 juin 1962

À part cela, je n’aime pas les Juifs. Pourquoi les aimerais-je et qu’est-ce qu’ils font pour se faire aimer ? C’est un peuple martyr ? Mais les martyrs sont des salauds : le martyr d’aujourd’hui, c’est le bourreau de demain. D’ailleurs, entre nous, ils se foutent pas mal de notre amour ! Ce qu’ils veulent, c’est qu’on les craigne en quoi ils sont bien comme leur Dieu !

Du point de vue du « droit des peuples », ce n’est pas si simple que vous croyez non plus. Si vous lisez la Bible, vous vous apercevrez qu’à l’époque des Rois, Israël était hébreu comme l’Algérie était française. Tout autant, mais pas plus.

De ce point de vue, ce sont donc les Arabes qui ont raison. Malheureusement pour eux, en Histoire, avoir raison ne suffit pas. Non seulement la force prime le droit, mais elle fait mieux encore : elle le fonde. Les Juifs resteront là parce qu’ils veulent y rester, et ils n’ont pas de Juifs de gauche, eux, pour leur tirer dans le dos !

Quant à l’argument des atrocités, là, je vous le dis tout de suite, je ne marche pas. Pourquoi ce qui était bien en Algérie serait-il mal en Palestine ? Je pense, effectivement, qu’un partisan est, par définition, un criminel de guerre et une salope mais c’était déjà vrai du temps de la Résistance ! Or, depuis 1944 (et sur la pression des milieux juifs, justement !), nous sommes priés de trouver les partisans sublimes et de considérer comme criminels ceux qui luttent contre eux. (…) C’est ainsi. Et si vous admettez la guerre de partisans, vous admettez également la terreur, la provocation, le chantage, la torture, le massacre des non-belligérants…

Comprenez-moi : je veux bien m’en foutre, à la rigueur. Mais pleurnicher, ça, impossible. Je ne vois pas pourquoi il y aurait un racisme privilégié. Là comme partout, ce seront les vainqueurs qui écriront l’histoire, et rien de plus.


LETTRE 37 : Pierre Gripari, le 3 juillet 1962

Cher ami,

En ont-ils de la veine, ces Juifs ! Ils peuvent être n’importe quoi : bigots, superstitieux, racistes, nationalistes, capitalistes, banquiers, impérialistes, colonialistes, fauteurs et profiteurs de guerres, et tout cela sans cesser un instant d’être « de gauche » ! Qu’est-ce que l’humanité attend pour se faire juive tout entière ?

Je ne veux pas me disputer avec vous puisque nous sommes d’accord, au moins sur l’essentiel. Mais si vous vous croyez de gauche quand vous parlez d’Israël, eh bien, vous vous trompez ! Sur ce point précis, vous vous retrouveriez plutôt avec le Colonel Massu, voire même avec la division Das Reich !

C’est une des grandes ironies de notre temps qu’en faisant condamner les nazis, les Juifs se sont, du même coup, condamnés eux-mêmes. Depuis le procès de Nuremberg, quiconque se dit juif est criminel de guerre. Car l’apologie du génocide (…) est écrite noir sur blanc dans la Thora juive, c’est-à-dire dans un texte qui fait l’objet d’une vénération superstitieuse, maniaque, fétichiste, dans toutes les synagogues du monde. Et comme les bénéficiaires (si l’on peut dire) du génocide en question sont — déjà ! — les Sémites palestiniens de l’époque, c’est à peine jouer sur les mots que de parler, à ce propos, d’un antisémitisme juif.


LETTRE 67 : Pierre Gripari, le 5 novembre 1967

Cher ami,

Comment on peut être fasciste ? Mais le plus simplement du monde ! Il suffit d’y voir clair, simplement, et de ne pas se laisser impressionner par quelques âneries à la mode, telles que : bonté originelle de l’homme, pacifisme inconditionnel, vocation politique de la classe ouvrière, culpabilité métaphysique de l’Allemagne et de l’Europe, droit des Juifs à disposer des peuples…

Il n’est même pas question de savoir si ça me plaît ou non : nous n’avons plus le choix ! Le socialisme est en faillite, la démocratie est moribonde, l’avenir est donc au fascisme, avec ou sans déguisement idéologique. J’aimerais mieux sans. Mieux vaut y aller en le sachant que faire semblant de ne pas le savoir, et y aller quand même. Ça coûte aussi moins cher.

De plus, quoi qu’on puisse penser de la doctrine nazie (…), il est bien évident qu’entre 1939 et 1944 la chance de l’Europe s’est jouée, et que la prétendue « victoire » a été pour elle, c’est-à-dire pour nous tous, une véritable catastrophe. (…) Les résistants étaient, objectivement, des contre-révolutionnaires, des provocateurs au service de l’ennemi. Ils étaient « populaires », c’est vrai, dans la mesure où ils représentaient le vieux nationalisme jacobin, phraseur et borné, qui colle si bien avec les paroles de La Marseillaise

La thèse de mes nouveaux amis, c’est que, dans le monde actuel, un pays qui compte moins de 200 millions d’habitants est un pays colonisé. Il est donc urgent de faire l’unité politique de l’Europe. Hitler n’y a pas réussi parce qu’il s’est embarqué, lui aussi, avec des idées de jacobin allemand. L’Europe doit être faite avec TOUS les Européens, sans discrimination de nations ni de races, et en liaison étroite avec nos amis Arabes, vu que le bassin méditerranéen est indissociable de notre continent. (…)

Le racisme juif et l’antisémitisme, qui, depuis trois mille ans, se conditionnent l’un l’autre, doivent être, une bonne fois, interdits l’un et l’autre.

L’antijudaïsme de mes amis n’est pas de droite, comme tu le vois, mais de gauche comme celui de Céline d’ailleurs. Ils sont, du reste, antisionistes, et cela pour deux raisons :

  1. En soutenant Israël, nous jetons les Arabes dans les bras des Russes, qui colonisent déjà l’Europe orientale.
  2. La République fantoche d’Israël ne peut se soutenir, même économiquement, que par une aide permanente de la diaspora, c’est-à-dire par l’exploitation encore accrue des U.S.A. et de « l’Europe libre » par le colonialisme pseudo-juif.

LETTRE 79 : Pierre Gripari, le 3 décembre 1967.

Cher vieux,

Toi, juif ? Allons donc ! (…) Bien sûr, si tu entends par là que tu descends d’Abraham je veux bien te croire. Mais alors, je suis encore plus juif que toi ! Seulement je ne considère pas, moi, que le fait de descendre d’Abraham me donne le droit de me conduire comme un colon dans mon propre pays…

Comprends-moi bien : je suis exactement le contraire d’un antisémite classique. Quand un homme me dit qu’il est juif, je ne pense pas qu’il est juif, ce qui ne veut rien dire. Je pense qu’il est raciste, qu’il s’imagine sottement faire partie d’une race privilégiée, surnaturellement prédestinée à faire chier le restant de la planète, et cela me gêne.

(…) Les querelles (…) entre juifs et nazis me laisseraient indifférent si, par malheur, ce n’était pas l’Europe qui en faisait les frais. (…)

Ces idées sont dangereuses, je l’admets volontiers. Cela ne prouve pas qu’elles soient fausses, au contraire…

De même pour le racisme : la doctrine judéo-nazie de la lutte des races est aussi fausse et aussi vraie que la doctrine marxiste de la lutte des classes. Elle n’a d’ailleurs pas fait verser plus de sang.

Et puis merde ! Si les Chinois ont le droit d’être Maos, j’estime que moi, indigène européen, j’ai le droit d’être fasciste. Peut-être même en ai-je le devoir !

Contrairement à ce que tu parais croire, je ne suis pas anti-Chinois. Bien sûr la Chine de Mao n’est pas plus populaire que je ne suis pape, mais la question n’est pas là. Je lui suis reconnaissant de trois ou quatre choses :

  1. Sa politique extérieure est d’une prudence exquise.
  2. Elle fait contrepoids, et à la puissance russe, et à la puissance américaine, de sorte que, pour l’Europe, c’est une alliée naturelle, comme le Japon du temps d’Hitler.
  3. En déclarant à l’homme blanc la guerre de l’opium, elle nous oblige à ré-acquérir des réflexes de défense, à renoncer au pacifisme jobard et à l’antiracisme cucu style UNESCO, et cela, c’est un fier service qu’elle nous rend !
  4. Enfin, elle a choisi de prendre elle-même son destin en main, et de ne pas mendigoter auprès des grandes puissances. C’est bien.


LETTRE 89 : Pierre Gripari, le janvier 1968.

Cher vieux,

Qu’est-ce que tu racontes ? Pas de grands écrivains, à droite ? Et Homère ? Et Shakespeare ? Tu ne sais pas encore qu’Othello est une pièce raciste ? Que le More de Venise est non seulement un primitif à la merci de son imagination, mais qu’il est incapable d’éprouver pour Desdémone autre chose qu’un sentiment de propriété ? S’il existait entre eux la moindre intimité, il n’y aurait plus de pièce…

Et Pascal ? Et Racine ? Et Balzac ? Et Barbey, Léon Bloy, Céline ?

Et la Bible ? Je te fous mon billet que les livres historiques de l’Ancien Testament ont été écrits par des gens qui n’avaient pas peur de passer pour les racistes qu’ils étaient ! Ceux-là ne doraient pas la pilule ! Ils en auraient rajouté, plutôt !

Résigne-toi, mon pauvre vieux : si je suis fasciste, ce n’est pas uniquement pour t’embêter, c’est parce que j’estime raisonnable de l’être… J’aimerais moi aussi, que la démocratie soit possible ! Mais elle ne l’est pas. C’est encore le fascisme qui est le moindre mal. Et ne m’accuse pas, je te prie, d’arrivisme. De nos jours, l’arrivisme est à gauche : il suffit d’observer les opportunistes professionnels de la Télévision, du Théâtre, de l’Université, de l’Église catholique…

Après cela, libre à toi de me psychanalyser si ça t’amuse. C’est vrai, comme toutes les femmes de lettres, je suis une mal baisée — mais des comme moi, la gauche en est pleine ! N’oublie pas, par ailleurs, que ton ami Freud a écrit un charmant petit livre : Moïse et le monothéisme, dans lequel il s’amuse à démontrer que le Judaïsme est une névrose œdipienne : les Juifs ont tué Moïse et ils ne veulent pas se l’avouer ; d’où leur mauvaise conscience…

En vérité, les causes de l’antisémitisme n’ont rien de mystérieux, et l’on va chercher bien loin de mauvaises raisons pour ne pas voir la vraie, la bonne, qui crève les yeux : trois mille ans de racisme juif…


Lire : Pierre Gripari dénonce le racisme juif

Vient de paraître !

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