
Certes son côté anar gauchiste, pro-immigré et anti-catho est excessivement énervant. Mais comparé à la merde musicale proposée en Fronce, je lui tire tout de même mon chapeau, vu son évolution et sa chanson anti-FN de 2002, publiée le lendemain du 1er tour…
à regarder et écouter avec le navigateur Brave afin d’éviter les pub youtube !
« Quand ils apprendront dans cinq ans
Qu’dans leur vaccin y’a la 5G
Ils deviendront tous résistants
Tu connais l’histoire des Français (…)
Prof égorgé, gamine pendue
Parce qu’on l’a filmée s’faire violer
En live sur les réseaux sociaux
Puisque le monde est harcelé
J’vois pas beaucoup d’jeunes dans la rue
Protéger les opprimés
À part bien sûr pour les martyrs
Des Amériques, j’vais dégueuler
Au pays des droits de l’Homme, mon cul
Au QR code des libertés
Pass vaccinal pour trous du cul
Même les Anglais ont refusé
Vingt ans d’impôts, moi qui croyais
Qu’tout ça allait pour la santé
Ouais vingt ans à s’faire enculer
Par tous les trous, même par le nez
C’est pas ma faute, maman j’aime pas
Trop les piqûres
Tout comme c’est pas ta faute si toi
T’aimes un peu trop la dictature
J’veux pas finir à la santé
Tout juste libre d’être prisonnier
Dis-moi à quoi ça sert de vivre
Pour finir par se faire piquer?
C’est la chanson du vieux réac
Du vieux réac, non vacciné
La censure ou les coups d’matraques
Tu sais, j’en ai rien à carrer
Ça fait vingt ans pour moi, connard
Qu’j’leur chie à la gueule toute l’année
Blanc, hétéro, non vacciné
Qui vous emmerde ! »
« C’est la valse des camés
C’est la danse des illettrés
Pour des fascismes à bon marché
De commerciaux
Que des pétasses
Des fausses blondasses
Faut qu’ça suce
Faut qu’ça passe
Pour des connasses à la télé
Y’a du micro
C’est la valse des enculés
La polka des communautés
Allez vas-y suce ton micro
Pour aller vendre au p’tit prolo
Des incultures dans la farine
Putain faut voir comme ça tapine
Sur toutes les ondes tous les réseaux
Pour les épilés du cerveau
Salut toi peuple tatoué
À la connerie s’il vous plaît
Si c’est le règne des cochons
Ramène-moi chez Bonnie torchon
Ça mérite même plus le cachot
Putain ça mériterait Dachau ! »
« Je suis du peuple travailleur, j’suis pas du show-biz à quatre pattes
Avec moi les fils du labeur, ceux qui font pousser des tomates
Ceux qui en ont marre de s’faire baiser par les rois de l’intermédiaire
Par tous ces gens-là qui ne créent sûr autour d’eux que la misère (…)
Peuple de collège, de lycée, laissé aux pornos et aux joints
Ouais mais t’as raison Société, valait mieux enlever le Latin
Ouais puis surtout dans cette époque où chacun cherche une origine
Pour mieux réformer l’orthographe, oublier les gréco-latines
Bah ouais la Grèce ma Société, tu sais le berceau des cultures
Le pays d’où viennent tes musées puis d’où vient ta littérature
Non toi tu préfères la saigner pour enrichir sûr les banquières
Non toi tu paries sur des dettes pour mieux saigner les ouvrières
Non ils sont mieux avec leur IPhone pour les éduquer à la thune
Les progénitures des misères de ceux qui f’ront jamais fortune
Ça licencie des ouvriers, ça fait des peuples de chômeurs
Qu’est-ce que t’en dis-toi paysan ? Qu’est-ce que t’en dis-toi travailleur ? (…)
Et continue les attentats, et continue la propagande
Pour les soupes-opéra du soir, puisque le peuple en redemande
Entre les pestes et choléras, sûr prolifère la pourriture
De ces tristes pays perdus qui pissent eux-mêmes sur leur culture (…)
Du Brexit ou bien des Ricains, l’humanisme à anglo-saxonne
Ceux qui bombardent des pays pour vous vendre des téléphones
Ouais mais le peuple il est content, ouais d’avoir vendu ses enfants
Contre un peu de calme au dîner, et puis les singes aiment bien cliquer
Peuple d’écolières, d’écoliers, putain qu’on a laissé violer
Par des peuples d’enculés, sûr de la Silicon Valley (…)
Allez peuple manifestant, vas-y ramène-moi l’échafaud
Des radios de merde à gogo, sûr pour abreuver les ghettos
Peuple de blogueurs illettrés, peuple d’abrutis, d’épilés du cerveau
Peuple tatoué, putain mon vieux c’est pas gagné
Peuple d’animateurs télé, y a du people à l’Elysée
Peuple bobos, peuple bourgeois, mes populaires retenez-moi
Et puisque tout ça finira un jour sur l’échafaud je crois
À la merde que fait la France, faudrait rétablir la potence «
« Les gens parlent mal, les gens sont cons
Au moins tout aussi con que moi
A se faire mettre, à se faire baiser
Sûr de se faire enfanter
Des bébés par des hologrammes
Des mots d’amour par satellite
Mais ces connards ils savent pas lire
Ils savent même pas se nourrir
Des OGM dans les biberons
Ouais c’est tant mieux ça fera moins con
Quant ils crèveront en mutation
Des grippes porcines sur des cochons (…)
Il faut foutre le portable au chiottes et des coups de pioches dans la télé
Faut mettre les menottes à chaque présentateur du JT ! »
« Ouais Manu rentre chez toi puis va baiser ta vieille
La France en a assez d’être baisée sans oseille
Puis ça fait tellement d’temps qu’elle a fait le tapin
Que mon pote l’addition va chiffrer c’est certain (…)
Et les vendus parlent de République avec leurs gueules de pathétiques
VRP du grand capital pleure sur un tag place de l’Étoile
Oh non ils ont pas honte ces gens-là de sucer la bite aux médias
Salariés du grand financier esclavagiste humanité (…)
Putain Manu allez chiale pas, tu sais fallait bien qu’ça s’arrête
Avec un bon gros coup d’pied au cul mon vieux va falloir rendre les clefs
Crois-moi la France elle en peut plus de voir ta gueule à la télé
Des p’tits discours de corrompus toujours toujours pour nous saigner
Putain allez casse-toi Manu j’crois bien qu’Brigitte elle va chialer
C’est sûr quand on va passer t’voir salope ouais pour régler la note
Pour te fout’ la fessée cul nu pour t’fout’ la gueule au fond des chiottes
Qu’tu sentes un peu c’que c’est la merde toujours de pas gagner un rond (…)
Ça y est l’heure est à la révolte, et même s’il faut sortir le Colt
C’est fini les j’me fais baiser à chaque seconde j’me fais taxer
Par les parrains d’l’état mafia, par des p’tites putes sorties d’l’ENA
J’suis sûr t’as placé tes paris ouais sur la dette de ton pays
Esclaves des pourritures finances, mais t’as vu la gueule de la France
Démocratie morte enterrée sang sur les mains des députés
Au viol des arts ou des tomates, du carbone ou du glyphosate
Pour enrichir l’intermédiaire il faut satisfaire l’actionnaire
Aux lacrymales des coups d’matraques, pour éduquer les p’tits macaques
Les gouvernances aiment bien taper ouais sur des manifs d’ouvriers
Trésorier qui rackette son peuple, les p’tits comptables présidents
P’tite raclure d’émissions de télé, juste bonne à violer nos enfants
Monocratie des monarchies médiocratie pornocratie
Financières financent les médias
Médias font élire le politique
Et le politique encule son peuple«
» Sur les photos, moi j’ai la bouche comme un canard
Je fais coin-coin, tu sais, si tu mets les dollars
J’suis la reine des shampoings, la reine des accessoires
Vient vendre aux gamins l’ticket pour l’abattoir
Gueule photoshopée, mettons qu’ça fait rêver
Le peuple aime bien liker quand y s’fait enculer
Par tout cet inutile qu’on leur vend par paquets
De viande pour des gamines qui veulent vous ressembler
Mes vacances sur des yachts, j’prends mon cul en photo
Pour faire bander la terre, pour des millions d’prolos
Je signe des autographes aux gamines sans cerveau
D’en haut des tapis rouges, si tu savais, c’est beau
J’trinque au Dom-Pé qu’j’me suis fait sur ta gueule
Quand j’t’ai fait raquer, oui ton propre cercueil
J’ai rien fait dans la vie qu’vendre mon cul sur la toile
Ouais mais les populaires me prennent pour une étoile (…)
Le monde crève sans abri, des tentes sur des trottoirs
Toi, tu prends des selfies, t’as la larme au regard
Au cœur des vide-ordures, au règne de l’avoir
La planète crève, c’est sûr, j’l’ai tweeté hier soir
J’me balade aux soirées humanitaires, vends l’espoir
Pour sauver les p’tits singes, pour sauver les p’tits noirs
J’fais la colonialiste, la blondasse au Rwanda
Avec ma fondation, j’paie moins d’impôts, tu vois
J’fais des anniversaires, mes amis d’la jet set
Ont la gueule des cimetières, ouais je sais, j’me la pète
Des acteurs, jet privé, qui luttent pour le climat
Tant qu’y a des followers pour ma promo, tu vois
Je peux sucer la bite, tu sais, de tous les rois
Tant qu’ça fait répéter mon nom dans les médias
Au gré des connections, le cœur déconnecté
Avec une plume dans l’cul, ouais les jambes écartées (…)
Toujours mon téléphone avec moi, comme une conne
Ça m’fait mouiller, tu sais, quand ils disent que j’suis bonne
Des prolos connectés, ouais mon vieux, à la gloire
Mon cul qui fait rêver les cochons d’l’abattoir
Le monde crève et j’le regarde du haut d’mon jet privé
J’regarde crever les rats d’mon ciel photoshopé
Je crois en l’humanité mais tant qu’ça fait rêver
Le peuple aime bien liker quand y s’fait enculer
Tu sais moi, du travail, j’connais pas la sueur
Ouais mais mon pote, moi j’ai des millions d’followers
Viens poser avec moi, le monde te connaîtra
Tant qu’ça fait faire du blé sur la misère tu vois (…)
J’ai plus de temps de parole qu’un putain d’prix Nobel
Règne du superficiel, des crétins connectés
Oui, quand moi j’fais la belle, j’ai le monde à mes pieds
J’ai pas l’intelligence, j’ai l’artificiel
Si j’ai pas la vertu, j’ai le virtuel »
« Je suis un homme mort, coincé entre quatre murs.
Je suis je suis, je suis je suis un homme moderne,
je me cogne la tête et j’essaie de m’enfuir mais les miradors guettent ouais les miradors guettent. (…)
Je sais qu’ils me regardent en haut, du haut des satellites dans mes rêves d’Amérique moi je tente de fuir. (…)
Amphétamine sous lexomil, extasie sous valium, l’héroïne de mes nuits des acides dans les chewing-gums.
Des cachets pour maman, des antidépressiants.
Du viagra pour les vieux et des calmants pour les enfants.
Neuroleptiques toujours, sûr qu’on cherche le jour où nous verrons lumière dans tant de contre-jours.
Société c’est perdu nos amours sous tranquillisants qui sommeillent dans les cœurs des métros de perdants.
Dis quand viendra le jour où nous retrouverons flamme ?
Ici tout est fini paris n’est plus Paris, chez les gauchistes dans la droiture,
chez les anars de mon pays y a que les télés qui s’allument et les filles qui disent oui.«
« Y a une époque les filles avant le poing levé
Aujourd’hui c’est plutôt culotte baissée.
Quand je serai grande moi j’srai poupée gonflable
Pour des millions à se branler sur mon âme sur la toile.
Y a une époque on rêvait d’autre chose,
Autre chose que des Dieux des communautés.
Aujourd’hui c’est tous différents dans la même merde,
Aujourd’hui c’est chacun sa gueule et j’t’emmerde.
Y a une époque on avait feu des idées,
Y a une époque on osait liberté.
Aujourd’hui on ose plus que sauver son cul
En marchant sur celui d’à côté.«
« Elle me montre tout rien qu’à moi
Elle retire doucement ses bas
Et moi je vous jure je la crois
Quand elle me murmure tout bas
Sur les webcams de nos amours
Nous deux on s’est dit pour toujours
Moi j’avais mis mon complet bleu
Quand j’étais tombé amoureux
D’une dénudée pour les réseaux
D’une écriture cherchant ses mots
Pour donner au peuple la trique
Y a des codes barre philanthropiques
Des seins pendus au fil des jours
Elle vend son cul sur les carrefours
Elle m’a piqué ma carte bleue
Des pixels au fond de ses yeux
Mais j’ai perdu la connexion
Alors je suis là comme un con
Des lumières dans les contre-jours
Mon amour est parti toujours »
« Sonnez tocsin dans les campagnes,
Allez camarade debout, (…)
Sécuritaires nos avenues
Ont pris le goût des cimetières,
Y a des virus aux hémisphères
Et des I-phone dans les sphincters (…)
Aux agneaux égorgées au loin,
Le chant du coq quand le lointain,
À l’orée des grands champs de blé,
Ma campagne a le poing lié,
Scotché à la lisière du bois,
Petit poucet chercher pourquoi
Ses parents l’ont abandonné,
Au grand vent des communicants
C’est fini le temps des instruits,
Le temps des populaires aussi,
Fini le temps des littéraires,
Finies les latines des racines,
Au bon dos de nos origines,
Finie la parole sacrée,
Finis les ni bon dieu ni maître,
Fini le chant des rossignols,
Oublié le temps des muguets
Fini salut à toi mon frère,
Bonjour le temps des paradis
Au-dessus des comptes bancaires.
Faut des pansement sur la misère,
La jeunesse a tété le sein
Des dictatures de nos besoins,
Au cynisme de nos gouvernants,
Puisque le bon peuple est content,
Puisqu’on crie police à tous vents,
Surtout pour protéger l’argent.«
« Faut voir le niveau des musiques et les modèles de sociétés, faut voir les radios qu’on écoute, de quoi on parle dans les récrés,
faut voir les strings en apparence, dans les collèges, la jeunesse, plus c’est vulgaire et plus ça fait mouiller le corps de nos armées.
C’est du Gucci, c’est du goût d’chiottes, c’est le syndrome de nos époques, c’est du Chanel, c’est du Dolce, tu fais la belle et ça te plaît.
C’est du consommable, toujours.
Dis moi c’est quand qu’on fait l’amour à d’autres qu’a des gilets pare-balles, qu’a des vérités qui font mal ? »
« Enfant d’une génération ratée
Qui pensait qu’à rêver
De drapeaux blancs
Moi j’ veux du nucléaire
J’veux du sexe et du sang
Des bombes dans le RER
Même si je ne suis qu’un enfant
Enfant d’une génération ratée
Vautré devant la télé
On se branle devant les bombardement
Mon dieu que s’est excitant (…)
Sous les ruines d’un monde
On se souvient Massoud
Et les rêves qu’on a fait
D’amour et de paix
God bless america »
« À l’aube de 2020, la belle au bois dormant
Se réveille gueule de bois, prend ses médicaments
Chope le dernier métro pour la foire à gogo
Pour aller faire la pute dans les soirées de blaireaux
Elle connaît les videurs, elle vient là tous les soirs
C’est la reine des podiums, ouais mon vieux faut la voir
Quand elle poste son cul à qui veut bien liker
Au gré des pouces levés la jeunesse s’est paumée
La belle au fond des nuit cherche le septième ciel
Cherche le paradis au gré des virtuels
Alors elle danse encore, alors elle fait la belle
Pour mieux poster son corps planqué sous du rimmel
Le mascara qui coule, non elle ne peut rien y faire
Que s’envoyer en l’air pour échapper l’enfer
Elle a les yeux qui chialent mais le cul qui dit oui
À qui mettra les voiles avec elle pour une nuit (…)
Elle danse sur des podiums comme on prend de l’opium
Elle prend des rails de coke comme on prend du valium
MD pour l’ecstasy, des extases de la nuit
Kétamine à crédit contre une pipe à minuit
Elle gobera tout ce qui bouge tant que ça fait planer
Quand le cœur est dans le rouge, c’est d’avoir trop saigné
Elle sucera dans les chiottes n’importe quel enculé
Taillera des pipes à qui pourra la faire rêver
Alors elle chante par cœur, ouais les sons des DJ
Elle connaît les paroles, elle est triste à pleurer
À vouloir être une autre, une étoile à LA
Sur son insta elle dit que ça fait mieux en anglais
Quand vient le matin, les mascaras tristesse
Elle, elle offre son lit à qui lui fera les fesses
Mais ma vieille t’as la gueule des décharges à pleurer
T’as la gueule des cercueils d’un monde qui fait pitié«
« Ils ont le regard du vin
Quand parfois leurs yeux coulent
Ils n’ont pas de couleur
Pas de drapeau tendu
Alors ils trainent un peu
Comme des bateaux perdus (…)
Ils ont l’habit du pauvre
Et le regard du roi
Ils n’ont pas de parti
Que leur gueule fatiguée
Dire qu’il y avait un temps
Le populaire chantait
Ils n’ont pas d’espérance
N’ont pas de poing levé
Sous les drapeaux ça danse
Le peuple bon marché
Ils n’ont pas la fortune
Et quand ils ont trop bu
Ils n’ont guère que leur main
Pour se pisser dessus«
« On a pas la thune mais l’espoir
Pas le blé mais l’envie
L’important, ami, c’est d’aller
Jusqu’au bout de la nuit
Bien sûr, y a les cons au pouvoir
Où tout ça nous mènera ?
Passer la nuit sur les trottoirs
A marcher dans le noir »
« Nous tentons l’évasion comme on peut au milieu
Des mangas à la con, des crétins animés
L’infantilisation au service des pouvoirs
au gré des élections c’est la prostitution
C’est Connard le Barbare qui gouverne l’étoile,
La faim sur les trottoirs de la Californie
Et la merde qu’on bouffe… au goût de paradis«
« C’est fini le temps des instruits
Le temps des populaires aussi
Fini le temps des littéraires
Au-dessus des comptes bancaires
Et des lilas dans les bouquets
Oublié le temps des muguets
Je ne vois que les chrysanthèmes
Des orthographes dans les poèmes
Finies les latines les racines
Au bon dos de nos origines
Finie la parole sacrée
Bonjour la parole au plus con
Finis les ni bon dieu ni maître
L’heure est aux clients du paraître
Fini le temps de nos jeunesses
Fini le chant des rossignols
Fini salut à toi mon frère
L’heure est aux champs des électrons
Abonnez-vous peuple de cons
Par satellite à d’autres cons
Au libre échange du néant
À chacun son bon mot bien sûr
C’est la liberté d’être con
La liberté d’être ignorant
Tous égaux dans le carnaval
Je sais mon ami ça fait mal
C’est la liberté d’expression »
« Les chattes ont le sourire et leurs culs quoi en dire?
Dans les boîtes en plein air il y a la vu sur la mer
Et les dauphins qui nagent
Ici même la lumière du soleil est à vendre
Dans le Hummer je fume le cynisme
A mes doigts des cigares de Cuba
Que j’enfonce au profond de tes cuisses qui saignent
Cocaïne, cocaïne
Je leur vends de la poudre et leurs yeux qui disent oui (…)
Les goldens boys et vendeurs de tapis
Bien sûr ont la côte de nos jours
Auprès des sacs à viandes
Quand elles voient les dollars
Et puis la Colombienne
Et les filles s’écrient « Iami Iami »
Sur le dancefloor faut dire
Y’a de la bombe et du ciel
Dans les yeux de ce monde qui ne doute de rien
Du plastique dans les seins
Puisque tout à son prix puisque rien ne vaut rien
De partouzes en sextapes, la vérité éclate
Aux yeux de ses connards abrutis dans la toile
Qui rêvent de Malibu et des pornos
Victimes du fascisme qui règne ici
Moi je suis le Führer et des armées de femmes
A mes pieds qui supplient
Elles ont le corps de putes et le cœur des vierges
Et dans ma blanche neige elle s’y voit l’infini »
« Il y aura des drones à la place des curés,
Nous marierons des clones, nous vendrons des bébés,
Nous choisirons les gènes des bruns ou bien des blonds,
Au mètre carré c’est sûr nous vendrons l’horizon.
Nous parquerons les pauvres en troupeaux d’illettrés,
Nous les calibrerons dans du béton armé,
Nous leur vendrons des dieux puisqu’ils aiment bien prier,
Ouais le cul en arrière, à genoux tête baissée,
Nous ferons des églises, icônes pixelisées,
Nous ferons synagogues, nous ferons des mosquées,
Nous marierons les tristes, nous marierons les gays,
Sur le chemin du Christ s’en va l’humanité.
Sur tous les continents, quelque soit le drapeau,
Au Napalm nous saurons, oui dompter les getthos,
Nous les ferons sourire, oui face à l’échafaud.
Qu’ils en diront merci à leur propre bourreau,
Nous regarderons, fiers, les banquises se noyer,
Nous marquerons au fer les champs des révoltés,
Au fond des océans nous ferons nucléaire,
Jusqu’à la fin des temps nous pourrirons la Terre.
Nous mettrons du goudron aux ailes des goélands,
Sur des lits de pognon dormiront nos enfants,
Si toujours par derrière le peuple est consentant,
Jusqu’au fond du cimetière, numérique testament,
Du cœur de cet humain violé par les progrès,
Qui ne servent à rien ou juste à faire du blé,
Demain, tu verras bien, nous dirons aux bébés,
Qu’il est mieux oui de continuer à ramper.
Ne te mets pas debout, homme de ces millénaires ;
Ou juste pour danser, ouais le cul en arrière,
Peuple à genoux en prière sur des satellitaires.
Humanité d’selfies d’animaux suicidaires,
Nous ferons danser les noirs, financés par les blancs,
Nous garderons en laisse toujours les ignorants,
Nous ferons parquer les vieux par leurs propres enfants,
Nous ferons croire les pieux et même les non-croyants,
Nous ferons des milliards qui rêvent de milliardaires,
Nous ferons l’esclavage de l’Homme par son frère,
Nous ferons le paradis pour leur vendre l’enfer,
Pour supporter la croix de leur vie sur la Terre.
Nous ferons quelques riches pour gouverner la meute,
Nous leur vendrons du rêve pour éviter l’émeute,
Nous mettrons dans des camps ceux qui n’ont de richesses,
Que la mauvaise étoile de ceux qu’on tient en laisse,
Nous créerons les malades pour nos pharmaceutiques,
Nous ferons du potable le parfum des toxiques,
De tous les champs de fleurs nous ferons du plastique,
De notre Terre qui meure nous ferons l’atomique,
Empire des décadences, décadence de l’Empire,
Des prophéties violence font les ailes de cire,
De ce siècle éclairé par les lumières du vide.
Les néons de l’humain ont le cœur apatride.
Aux hurlements divins, aux sons des valkyries,
Seras-tu avec moi dans le grand incendie ?
Quand les hordes de feu viendront tendre les bras,
Toi dis-moi, quoi de mieux que mourir avec toi
Quand la Terre s’éteindra ? »
« Les avions qui passent au dessus de nous
Les visages qu’on a croisés qu’on a perdus
Les gens qu’on a aimés puis qu’on n’aime plus
Les yeux qui sèchent au temps qui passe
Les amis qu’on a laissés derrière
La vie qui perd de ses mystères
Les évidences qui vous lacèrent et puis qui tuent
Et la beauté des filles quand elles sont nues
Les liens du sang qui nous tiennent le cœur
Les croix qu’on porte et la chaleur
De vous mes frères tenant l’espoir
A bout de bras mes jours de gloire
Les parfums qu’on reconnaît plus
Les filles qu’on n’a jamais revues
Les jours de fêtes et les bals des lycées
Celles à qui on n’a jamais parlé
Ouais tout ce que la vie a emporté
Le muscle qui arrête pas de saigner
Les choses qu’on ne peut pas refaire
Tout ce qu’on aura laissé derrière
Les poussières et puis les rubis
Et les amis au fond des nuits
Dans les gorges des filles oui tout s’oublie
L’hémorragie de nos mélancolies
Un jour bientôt face à la mort
Me reviendront à la mémoire
Toutes ces choses que j’ai oubliées
Ouais puis toi que j’ai aimé »
BONUS :
Ce soir ou jamais, suite à l’interdiction de l’affichage de la pochette de son album « J’accuse »